الاتحاد الكاثوليكي العالمي للصحافة- لبنان اوسيب – لبنان
Antélias, 14 Mars 2003
L’article qu’a écrit Akl AWIT relève de la conversation soufie émotionnelle. Cette attitude est proche du Créateur et s’adresse a Lui. Ce style d’expression est bien connu dans la littérature Arabe et Islamique. Il est d’une valeur si précieuse. A partir de là, il n’y a aucune raison de blasphémer cet article.
Les réactions négatives sur cet article, tant par la mauvaise interprétation ou l’accusation de l’écrivain d’infidèle, et la demande d’enflammer le quotidien Annahar, nous rappelle le Moyen Age, qui fut connu par l’Age Obscure pour la culture Européenne et Arabe.
Faire face aux intellectuels par la violence et la menace nous montre la décadence culturelle et intellectuelle de la société. Nous insistons sur le fait de s’opposer à la pensée par la pensée et à l’argument par l’argument, tout en évitant l’émotion directe et instinctive. Cela aidera à enrichir les débats, à développer la croyance et à approcher les cœurs de Dieu.
Ucip Liban a peur que le procès de Akl AWIT ait pour cible les mouvements intellectuels et réformateurs, qui veulent libérer le monde Arabe des menottes de l’arriération. Ces mouvements sont en fait en contradiction avec les mouvements extrémistes qui essayent de mener la société vers l’Age religieux de l’Obscurité et du Paganisme
