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La CEI, qui inclut l’évêque de Rome, est en effet la seule Conférence épiscopale dont le président soit nommé par le pape.
A la nouvelle de la prolongation de sa mission, le cardinal Bagnasco, archevêque de Gênes, l’a inscrite dans le cheminement de l’Eglise vers l’Année de la foi en citant la lettre de Benoît XVI: « En accueillant avec gratitude et en esprit de foi la désignation du Saint-Père, je désire lui confirmer mon dévouement personnel afin que l’Eglise dans son ensemble, et en elle les pasteurs, « se mettent en marche pour conduire l’Eglise hors du désert, vers le lieu de la vie, vers l’amitié du Fils de Dieu » (cf. Porta fidei, 2) ».
L’archevêque a également salué ses confrères évêques pour « remercier chacun de sa collaboration » et il a souhaité « pouvoir continuer ensemble à servir l’Eglise qui est en Italie ».
Il a évoqué cette réalité chère à Benoît XVI, la « communion », comme source de renouveau pour toute la société : « Que la communion des évêques entre eux et autour du pape fortifie la mission et le témoignage chrétien dans une société qui, tout en étant marquée par une crise culturelle et économique profonde, ne cesse d’espérer en un avenir meilleur ».
Né en janvier 1943 (il aura 75 ans en janvier 2018), l’archevêque de Gênes a été nommé à la tête de la conférence épiscopale italienne par Benoît XVI le 7 mars 2007 (donc cinq ans exactement aujourd’hui), pour succéder au cardinal Camillo Ruini, qui avait exercé cette charge pendant trois quinquennats.
Moins d’un an auparavant, en août 2006, il lui avait témoigné sa confiance en le nommant archevêque de Gênes, pour succéder au cardinal Tarcisio Bertone, devenu secrétaire d’Etat. Le pape l’a « créé » cardinal au consistoire de juin 2007.
Anita Bourdin
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