Clôture de l’année jubilaire maronite le dimanche 6 mars à Harissa

Le président de la commission des cérémonies marquant le jubilé de saint Maron (1 600e commémoration de la mort du fondateur de la communauté maronite), Mgr Boulos Émile Saadé, évêque du Batroun,

a annoncé hier que l'année jubilaire sera clôturée, le 6 mars prochain, par une messe solennelle célébrée par le patriarche Sfeir en la basilique de Harissa.

Après avoir dressé le bilan des activités ayant marqué l'année jubilaire, Mgr Saadé a annoncé qu'une rencontre maronite mondiale au Liban est en préparation, pour redonner souffle, élan et vigueur à l'Église maronite.

Sur un autre plan, réunie à Bkerké depuis lundi pour sa session annuelle, l'Assemblée des patriarches et évêques catholiques au Liban (APECL) a consacré sa journée, hier, à une série de propositions relatives au rôle des laïcs, aux jeunes, aux mouvements d'apostolat de laïcs « de tradition occidentale », à la place de la femme, aux centres de formation pastorale, des problématiques ayant fait l'objet de propositions concrètes au cours du synode qui s'est tenu au Vatican, en octobre dernier (10-24 octobre).

Ont pris la parole, au cours de cette journée, Labib Akiki (Focolari), Tanios Chehwan, Myrna Mzawak, Jean Barbara (Renouveau dans l'Esprit-Saint), le père Hanna Dagher, Mgr Antoine Nabil Andari (préparation au mariage) et le père Marwan Tabet (écoles catholiques).

Session de l'APECL

La session de l'APECL, qui se tient à huis clos, assure cette année le suivi des 44 propositions publiées à l'issue du synode sur les Églises du Moyen-Orient, s'achèvera samedi par la publication d'un communiqué.
Au sujet des nouveaux mouvements ecclésiaux et de la mission des laïcs (proposition 17), le synode d'octobre dernier a affirmé : « Plusieurs pères reconnaissent que les nouveaux mouvements ecclésiaux de tradition occidentale, de plus en plus présents dans les églises du Moyen-Orient, sont un don de l'esprit à l'église entière. Afin que ces mouvements soient reçus comme un charisme pour l'édification de l'église, il incombe aux membres de ces mouvements de vivre leur charisme propre en tenant compte de la culture, de l'histoire, de la liturgie et de la spiritualité de l'église locale. »

Pour atteindre cet objectif, ajoute la proposition 17, ces mouvements sont priés instamment d'œuvrer en union avec l'évêque du lieu et selon ses directives pastorales. Il serait souhaitable que la hiérarchie catholique dans chaque pays du Moyen-Orient ait une position pastorale commune vis-à-vis des mouvements en question, de leur insertion et de leur activité pastorale.

En ce qui concerne les laïcs, la proposition 24 affirme : « Le concile œcuménique Vatican II a reconnu le rôle et la mission des laïcs dans son décret sur l'apostolat des laïcs (…) Les pères synodaux s'engagent dans la même ligne, d'autant plus qu'en Orient les laïcs ont toujours joué un rôle dans la vie de l'église. »
Enfin, la proposition 27 sur les femmes et les enfants assure : « Nos églises prendront les moyens adaptés pour encourager et renforcer le respect, la dignité, le rôle et les droits de la femme. Le dévouement compétent et généreux des femmes au service de la vie, de la famille, de l'éducation et des soins de santé doit être hautement apprécié. Nos églises favoriseront leur intégration et leur participation à la pastorale. »

 

L'orient le jour