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La liberté de la presse, un vœu pieux même dans les grandes démocraties

La liberté de la presse, un vœu pieux même dans les grandes démocraties

Dans son rapport annuel, Reporters sans frontières relève qu’en 2011 le travail des journalistes a été particulièrement mis à mal.

Partout dans le monde, même dans des pays démocratiques comme les États-Unis, la France ou l’Italie, le travail des journalistes a été mis à mal en 2011, année des révolutions arabes et de contestations, montre Reporters sans frontières (RSF) dans une étude. « Répression a été le mot de l’année écoulée. Jamais la liberté d’information n’a été autant associée à la démocratie, jamais le travail de journaliste n’a autant gêné les ennemis des libertés », écrit l’association, dans la dixième édition de son rapport annuel sur la liberté de la presse dans 179 pays. « Jamais les actes de censure et les atteintes à l’intégrité physique des journalistes ne semblent avoir été si nombreux », poursuit RSF.
Seule une poignée de pays est considérée comme offrant une « bonne » situation pour les journalistes. Il s’agit de la Norvège, de la Finlande, de l’Allemagne, de la Suède, de la Suisse, de l’Autriche, de l’Irlande, du Benelux, du Cap-Vert, du Canada et de la Namibie. La Finlande occupe la première place depuis la première édition de ce classement, lancé il y a une dizaine d’années. Fait notable, l’entrée pour la toute première fois d’un pays africain dans le top 10, principalement composé de pays européens. Il s’agit du Cap-Vert, à la 9e place (26e en 2010). Il se distingue par une « véritable tolérance des autorités envers les journalistes. La presse est diverse et on peut créer des titres en toute liberté », explique Ambroise Pierre, en charge du bureau Afrique de RSF. À l’inverse, l’Érythrée, le Turkménistan et la Corée du Nord, « trio infernal » où n’existe « aucune liberté publique, occupent sans surprise la fin du classement », talonnés par la Syrie, l’Iran et la Chine.

« L’équation est simple : l’absence ou la suppression de libertés publiques entraîne mécaniquement celle de la presse. Les dictatures craignent et interdisent l’information, surtout quand elle peut les fragiliser », analyse RSF.
Les révolutions arabes ont eu des effets différents sur le travail des journalistes. La situation tend à s’améliorer en Tunisie, même si elle ne « donne pas encore une place entière à une presse libre et indépendante ». En un an, la Tunisie a gagné trente places (134). À l’inverse, l’Égypte en perd 39 (166) car le pays a connu des épisodes « d’une rare violence à l’égard des journalistes ».
Les pays démocratiques ne donnent pas l’exemple. « Les grandes démocraties peuvent mieux faire. Il y a la France, l’Italie, l’Espagne ou les États-Unis », a relevé Jean-François Julliard, secrétaire général de RSF. « Nous nous montrons sévères envers ces pays, parce que nous attendons un rôle d’exemplarité de leur part. Dans certains pays européens, on sent une dégradation des faits, comme des perquisitions dans des rédactions, des journalistes mis en examen (inculpés), des lourdeurs judiciaires », ajoute M. Julliard. « On a le sentiment qu’il y a une tentation de contrôle de l’information plus importante en 2011 qu’il y a 10 ans », selon lui.
Aux États-Unis, 25 journalistes ont subi arrestations et brutalités de la police, alors qu’ils couvraient les mouvements protestataires. Ce pays se retrouve à la 47e place (20e en 2010). La France stagne à la 38e place. Les journalistes y sont inquiétés sur la protection de leurs sources et lorsqu’ils enquêtent sur les cercles proches du pouvoir, relève RSF. Le Royaume-Uni (28e) « conserve une législation surréaliste qui permet au monde entier de venir poursuivre des médias sur son sol ». La Hongrie (40e en 2011, 23e en 2010) a adopté une loi instaurant un contrôle direct de la majorité sur les médias.
 
L'orient le jour

عن الاتحاد الكاثوليكي العالمي للصحافة - لبنان

عضو في الإتحاد الكاثوليكي العالمي للصحافة UCIP الذي تأسس عام 1927 بهدف جمع كلمة الاعلاميين لخدمة السلام والحقيقة . يضم الإتحاد الكاثوليكي العالمي للصحافة - لبنان UCIP – LIBAN مجموعة من الإعلاميين الناشطين في مختلف الوسائل الإعلامية ومن الباحثين والأساتذة . تأسس عام 1997 بمبادرة من اللجنة الأسقفية لوسائل الإعلام استمرارا للمشاركة في التغطية الإعلامية لزيارة السعيد الذكر البابا القديس يوحنا بولس الثاني الى لبنان في أيار مايو من العام نفسه. "أوسيب لبنان" يعمل رسميا تحت اشراف مجلس البطاركة والأساقفة الكاثوليك في لبنان بموجب وثيقة تحمل الرقم 606 على 2000. وبموجب علم وخبر من الدولة اللبنانية رقم 122/ أد، تاريخ 12/4/2006. شعاره :" تعرفون الحق والحق يحرركم " (يوحنا 8:38 ).