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La théologie catholique doit trouver une réponse dans ses propres sources

La théologie catholique doit trouver une réponse dans ses propres sources

« La théologie catholique doit trouver une réponse dans ses propres sources », déclare Mgr Gerhard Ludwig Müller, nouveau préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, dans l’édition du 6 juillet 2012 du quotidien bavarois « Mittelbayerische ».

Mgr Müller, qui confie avoir appris sa nomination le 16 mai, logera à Rome dans l’appartement que Benoît XVI habitait lorsqu’il était lui-même préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi : « Même les livres sont encore là », précise l’archevêque, qui explique qu’« ils seront rendus disponibles, selon les volontés du pape, pour l’Institut Benoît à Ratisbonne, qui publie les travaux de Joseph Ratzinger ».

Bien que Mgr Müller, qui était jusqu’ici évêque de Ratisbonne, se dise heureux de sa culture – restant même fidèle au club de football « SSV Jahn Ratisbonne » – il se réjouit de travailler désormais avec « 15 nations » différentes, faisant ainsi l’expérience de « l’Eglise du monde ».  

Celui qui est présenté parfois comme un « libéral » dans son pays, accepte le qualificatif en citant saint Thomas d’Aquin : « Deus maxime liberalis est – Dieu est le plus grand libéral ». Dans le sens général, explique-t-il, la "liberalitas" signifie la générosité … dans ce sens-là, j’aime être un libéral ».

Théologie de la libération

Revenant sur ses affinités avec la théologie de la libération – comme étudiant et ami du P. Gustavo Gutierrez, le « père » de cette théologie – Mgr Müller souligne que la foi catholique est inséparable de « la responsabilité pour le monde, de l’amour du pauvre ». C’est pourquoi « toute théologie chrétienne a quelque chose à voir avec la liberté de l’homme ».

Pour Mgr Müller, devant « la misère et l’injustice flagrante » vécue en Amérique du sud, l’attitude du chrétien est une « question de théologie » : « Nous ne pouvons pas, insiste-t-il, passer notre chemin avec un pieux froncement des sourcils », car « foi et bonne action vont de pair ».

Le nouveau préfet se dit en « accord total » avec Benoît XVI, qui n’a d’ailleurs pas « remis entièrement en question la théologie de la libération », mais « seulement certains aspects » que l’archevêque partage.

Il souligne que la théologie de la libération ne peut être « un mélange douteux de communisme et de foi catholique ». La théologie catholique, explique-t-il, « doit trouver une réponse dans ses propres sources ». D’ailleurs, « l’enseignement social de l’Eglise catholique a montré qu’il était bien supérieur aux analyses marxistes ».

Il s’agit de ne pas cautionner « une société divisée entre les riches et les pauvres, et dans laquelle l’un a accès à l’éducation, et pas l’autre ». Pour l’archevêque, « employés et employeurs ne doivent pas agir les uns contre les autres, comme des groupes d’intérêt mais ils doivent tous être engagés pour le bien commun ».

Communion des divorcés-remariés

Revenant par ailleurs sur la question de la communion pour les divorcés-remariés, très discutée en Allemagne, Mgr Müller se dit à nouveau en accord avec le pape: « Un mariage valide entre chrétiens est indissoluble, et inclut la promesse d’une fidélité pour la vie ».

En outre, il serait faux de croire que « si l’on ne peut pas aller communier, on n’est rien dans l’Eglise », ajoute-t-il. En effet, on peut être « investi dans la célébration de la messe », engagé dans le « mystère salvifique de Jésus Christ », et ce même sans communier.

S’il faut « reconnaitre la situation difficile des époux dont la faute n’est pas toujours à part égale », il ne faut pas oublier cependant « les blessures d’enfants de parents divorcés », rappelle également Mgr Müller.

C’est pourquoi l’archevêque invite à remettre en question « la mentalité qui considère la promesse du mariage et la formation de la famille d’une manière trop floue ».

Penser à l'unité de l'Eglise

Enfin, évoquant les négociations en cours du Vatican avec la fraternité Saint-Pie X, Mgr Müller estime qu’elles sont « amicales, chrétiennes et humaines », mais aussi « en formation ».

Pour être catholique, souligne-t-il, il faut « reconnaître l’autorité du pape et des évêques ». Les négociations vont parvenir à un « point de non-retour », poursuit-il, et il faudra décider en pensant à « l’unité de l’Eglise ».

Pour l’archevêque, il n’y a pas d’autre chemin que de passer par « l’acceptation de la forme et du contenu du Concile Vatican II », car même s’il y a eu « des abus », la réforme liturgique de Vatican II était « juste et nécessaire ».

zenit

عن الاتحاد الكاثوليكي العالمي للصحافة - لبنان

عضو في الإتحاد الكاثوليكي العالمي للصحافة UCIP الذي تأسس عام 1927 بهدف جمع كلمة الاعلاميين لخدمة السلام والحقيقة . يضم الإتحاد الكاثوليكي العالمي للصحافة - لبنان UCIP – LIBAN مجموعة من الإعلاميين الناشطين في مختلف الوسائل الإعلامية ومن الباحثين والأساتذة . تأسس عام 1997 بمبادرة من اللجنة الأسقفية لوسائل الإعلام استمرارا للمشاركة في التغطية الإعلامية لزيارة السعيد الذكر البابا القديس يوحنا بولس الثاني الى لبنان في أيار مايو من العام نفسه. "أوسيب لبنان" يعمل رسميا تحت اشراف مجلس البطاركة والأساقفة الكاثوليك في لبنان بموجب وثيقة تحمل الرقم 606 على 2000. وبموجب علم وخبر من الدولة اللبنانية رقم 122/ أد، تاريخ 12/4/2006. شعاره :" تعرفون الحق والحق يحرركم " (يوحنا 8:38 ).