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Le cinéma pour surmonter « la culture de la violence » en Irak

Le cinéma pour surmonter « la culture de la violence » en Irak

À l'occasion de la projection de son second long métrage, Le Fils de Babylone, le cinéaste irakien Mohammad al-Daradji plaide pour un plus grand soutien à l'industrie du cinéma de l'après-guerre en Irak afin de surmonter « la culture de la violence ».

Le film, présenté en première mondiale vendredi au Festival international du Film à Abou Dhabi, raconte l'histoire d'une mère qui part à la recherche de son fils, un musicien devenu soldat, porté disparu depuis 12 ans.
« Ce film est important pour les Irakiens. Nous adressons un message au gouvernement et au peuple irakiens pour soutenir la culture irakienne », a déclaré M. Daradji à l'AFP. « C'est important pour moi en tant que réalisateur. Je n'ai reçu aucune aide d'Irak, nous avons obtenu l'aide d'ailleurs », ajoute-t-il en référence à son film, une coproduction entre l'Irak, la Grande-Bretagne, les Pays-Bas, la France, la Palestine et les Émirats arabes unis. Après l'invasion de l'Irak en 2003, le renversement de Saddam Hussein et les heurts confessionnels qui ont suivi, M. Daradji a cherché à relancer le cinéma irakien avec la sortie en 2005 de son film Ahlam (Rêves),le premier tourné en Irak après l'invasion. Il a été bien accueilli dans le monde

Le Fils de Babylone retrace le parcours d'Oum Ibrahim et son petit-fils, Ahmad, partis du Kurdistan irakien (Nord) pour le Sud afin de retrouver le père du garçon. Sur leur chemin, la caméra fait défiler des bâtiments en ruine, des carcasses de voitures, des femmes en pleurs, des soldats américains en armes, témoignant de l'omniprésence de la violence. « Nous ne pouvons pas regarder l'avenir sans nous pencher sur le passé », explique le cinéaste au public après la projection du film devant une salle comble. « Je parle de l'Irak (où existe) une culture de la violence à laquelle nous devons nous attaquer pour la prévenir à l'avenir ».
L'une des scènes de désolation du film montre Oum Ibrahim, assise sur le lieu d'un charnier en plein désert et entourée de squelettes marqués chacun par un petit bout de tissu rouge portant un nom. Se lamentant et pleurant, elle caresse un crâne comme si c'était celui de son fils, disparu. Son petit-fils lit tristement un à un les noms inscrits sur les squelettes. « Le film reflète la réalité telle qu'elle est vécue par les gens », dit M. Daradji qui, ovationné par le public, affirme préférer travailler avec des gens simples plutôt qu'avec des acteurs professionnels. La femme, qui a joué le rôle d'Oum Ibrahim, a perdu son fils, mort en prison, et cherche encore son mari, porté disparu, selon lui. « Travailler avec elle, c'est se plonger dans la réalité. Beaucoup de gens sont toujours portés disparus en Irak. Plusieurs charniers sont découverts et il reste beaucoup de violence », ajoute-t-il.
Le film, dont presque tous les dialogues sont en kurde, n'omet pas de rappeler les difficultés ethniques et confessionnelles en Irak. « Pour moi, il n'y a pas de différences entre un Arabe et un Kurde, un chiite et un sunnite, car ils sont tous des êtres humains et souffrent des mêmes problèmes ». C'est ce qu'il a traduit dans une scène où un chauffeur kurde évoque la campagne militaire d'al-Anfal menée par le régime de Saddam Hussein en 1987-1988 dans le nord du pays, soulignant qu'elle avait visé non seulement les Kurdes, mais aussi tous les autres Irakiens.

 

عن الاتحاد الكاثوليكي العالمي للصحافة - لبنان

عضو في الإتحاد الكاثوليكي العالمي للصحافة UCIP الذي تأسس عام 1927 بهدف جمع كلمة الاعلاميين لخدمة السلام والحقيقة . يضم الإتحاد الكاثوليكي العالمي للصحافة - لبنان UCIP – LIBAN مجموعة من الإعلاميين الناشطين في مختلف الوسائل الإعلامية ومن الباحثين والأساتذة . تأسس عام 1997 بمبادرة من اللجنة الأسقفية لوسائل الإعلام استمرارا للمشاركة في التغطية الإعلامية لزيارة السعيد الذكر البابا القديس يوحنا بولس الثاني الى لبنان في أيار مايو من العام نفسه. "أوسيب لبنان" يعمل رسميا تحت اشراف مجلس البطاركة والأساقفة الكاثوليك في لبنان بموجب وثيقة تحمل الرقم 606 على 2000. وبموجب علم وخبر من الدولة اللبنانية رقم 122/ أد، تاريخ 12/4/2006. شعاره :" تعرفون الحق والحق يحرركم " (يوحنا 8:38 ).