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Les journalistes de Dar Alf Leila Wa Leila rendent hommage à Saër Karam

Les journalistes de Dar Alf Leila Wa Leila rendent hommage à Saër Karam

Un nouveau développement est apparu dans le litige d’ordre salarial apparu entre les journalistes de la maison d’édition Dar Alf Leila Wa Leila et deux des héritiers de Melhem Karam, ancien président de l’ordre des journalistes

qui était propriétaire de la maison d’édition. Celle-ci, note-t-on, édite les publications al-Hawadess, al-Bayrak, Monday Morning et La Revue du Liban.
Deux des héritiers de Melhem Karam, sa fille Carma et son fils Karam, ont décidé de fermer le Hawadess, le Bayrak et le Monday Morning. Les journalistes licenciés ont tenu sur ce plan une série de réunions au bureau du rédacteur en chef adjoint et superviseur du Bayrak, Antoine Chidiac, rendant hommage, dans le cadre de leurs démarches, à la position de M. Saër Karam, fils de Melhem Karam, pour sa solidarité avec les équipes rédactionnelles des publications de la maison d’édition.
À la lumière de leur action et au terme des réunions tenues au bureau d’Antoine Chidiac, les membres des équipes ministérielles ont publié le communiqué suivant :
« Après l’arrêt du journal al-Bayrak, en raison des différends ayant opposé subitement les héritiers, deux d’entre eux ayant manifesté le désir de ne pas poursuivre la publication, des réunions quasi quotidiennes ont été tenues au bureau du rédacteur en chef adjoint et superviseur Antoine Chidiac auxquelles ont participé tous ceux qui ont été affectés par le licenciement arbitraire. Et ce afin de se concerter sur ce qu’on peut faire pour assurer les droits des rédacteurs, des ouvriers et des employés qui n’ont pas été acquittés, suite au départ pour Paris de l’héritière Carma Karam et l’héritier Karam Karam, alors que l’héritier journaliste Saër Karam n’a pas quitté son bureau un instant et a maintenu le contact avec tout le personnel, exprimant sa disposition à payer tout ce qu’il leur doit comme indemnités et exposant la situation depuis le décès de son père et jusqu’à ce jour. »
Et le communiqué d’ajouter : « Depuis plus de dix mois, Carma Karam et Karam Karam ont cessé de payer les mensualités au personnel, ce qui a contraint Saër Karam d’acquitter de sa poche toutes les dépenses de manière permanente, à l’effet d’assurer la parution des imprimés jusqu’à leur arrêt depuis près d’un mois. Cela résultant du comportement de Carma et Karam Karam et de leur insistance à arrêter la parution des imprimés, tout en ignorant les droits du personnel, contrairement à la position humaine et professionnelle de Saër Karam. »
« Le haut esprit de solidarité manifesté par Saër Karam, ayant prouvé le respect du grand legs laissé par son père et par tout le personnel de Dar Alf Leila Wa Leila, a incité les personnes licenciées à se tenir à ses côtés dans la bataille de la permanence. Suite aux délibérations, Antoine Chidiac a été chargé d’adresser les remerciements et l’appréciation à Saër Karam, pour tous les efforts et les sacrifices qu’il consent avec fidélité, franchise et loyalisme au grand disparu, le président de l’ordre des journalistes Melhem Karam et à tous ceux qui collaborent avec l’institution, avec la préservation de leurs droits. »
« En contrepartie, toutes les dispositions légales et judiciaires ont été prises contre Carma Karam et son frère Karam Karam, aux fins de récupérer les droits du personnel au plan des droits du licenciement, conformément aux lois en vigueur, en leur faisant assumer la responsabilité de l’arrêt du magazine al-Hawadess, de l’hebdomadaire Monday Morning et du quotidien al-Bayrak, du double point de vue moral et professionnel. Et considérant leur départ du pays comme un semi-crime, étant donné qu’ils ont ignoré les lois et les règlements, ainsi que le sort de centaines de familles et de leurs droits. »
« En conséquence, les personnes réunies ont décidé de coopérer avec Saër Karam, en mettant leurs possibilités à sa disposition et d’œuvrer en vue de sauver cette institution médiatique, sans se soumettre à un procédé arbitraire et criminel à l’encontre de familles liées à l’institution depuis plus de cinquante ans. Il n’est pas permis de laisser la décision à une héritière et un héritier qui ignorent la gravité de leur action irresponsable. En plus de la vengeance qu’ils ont manifestée à l’égard de leur père, le grand disparu Melhem Karam, en fermant son empire journalistique dont les publications dépassaient les frontières arabes et occidentales, faisant du Liban un nouveau phare illuminant l’intérieur du pays et de la diaspora. De même, ils ont agi sciemment en vue d’attenter à l’histoire de cette famille dans les domaines des lettres, de la pensée, du génie et de la presse. »
 
L'orient le jour

عن الاتحاد الكاثوليكي العالمي للصحافة - لبنان

عضو في الإتحاد الكاثوليكي العالمي للصحافة UCIP الذي تأسس عام 1927 بهدف جمع كلمة الاعلاميين لخدمة السلام والحقيقة . يضم الإتحاد الكاثوليكي العالمي للصحافة - لبنان UCIP – LIBAN مجموعة من الإعلاميين الناشطين في مختلف الوسائل الإعلامية ومن الباحثين والأساتذة . تأسس عام 1997 بمبادرة من اللجنة الأسقفية لوسائل الإعلام استمرارا للمشاركة في التغطية الإعلامية لزيارة السعيد الذكر البابا القديس يوحنا بولس الثاني الى لبنان في أيار مايو من العام نفسه. "أوسيب لبنان" يعمل رسميا تحت اشراف مجلس البطاركة والأساقفة الكاثوليك في لبنان بموجب وثيقة تحمل الرقم 606 على 2000. وبموجب علم وخبر من الدولة اللبنانية رقم 122/ أد، تاريخ 12/4/2006. شعاره :" تعرفون الحق والحق يحرركم " (يوحنا 8:38 ).