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Pour sortir de la crise, soyez créatifs et responsables !

Pour sortir de la crise, soyez créatifs et responsables !

Les chrétiens sont appelés à devenir des « protagonistes créatifs » dans la société, pour contribuer à la sortie de crise, exhorte le cardinal Péter Erdő, président du Conseil des conférences épiscopales européennes (CCEE),

faisant appel à la « responsabilité » de chaque citoyen.

Le cardinal Erdő a en effet ouvert les travaux du IIIe Forum Européen catholique-orthodoxe, sur le thème « Foi et crise économique », hier, 5 juin 2012, à Lisbonne.

Le cardinal a voulu donner des repères du point de vue de l’Eglise catholique. Ces travaux communs entre catholiques et orthodoxes, a-t-il précisé, « visent à présenter une proposition chrétienne aux personnes et communautés qui vivent en Europe et subissent la crise », en mettant en évidence la « responsabilité » de chacun.

Bonheur et développement
Pour le cardinal, la crise n’est pas seulement « de nature économico-financière », mais elle est aussi « de nature éthique et morale » et avant tout « anthropologique » : pour sortir de la crise il faut donc « repartir de la personne ».

La crise peut ainsi « devenir un appel à la responsabilité de tous envers chaque personne humaine », souligne-t-il, car une société soumise « aux simples intérêts économiques et qui ne met pas la personne au centre », devient inhumaine : au lieu d’apporter le « bonheur et le développement », elle « détruit la personne ».

En ce sens, la personne ne peut pas être réduite à un « numéro » ou à un « moyen pour atteindre une autre fin », mais doit être « vue et traitée comme fin », comme « un être plein de dignité, quelle que soit son origine ou sa condition sociale ».

Une communion fondamentale
Chaque personne humaine, poursuit le cardinal, est un « être communautaire », en relation avec les autres et appelé à l’amour : « entre les personnes humaines existe une communion fondamentale d’origine et de destin ».

Cette réalité est une « indication éthique », explique-t-il : « l’attention aux personnes, et de façon particulière aux pauvres et aux nécessiteux, est une obligation pour la société dans sa totalité ».

« Seul l’amour et la gratuité, insiste-t-il, sont capables de faire naître des relations de confiance et des œuvres solidaires, sans lesquelles l’économie et la société meurent ».

Par ailleurs, affirme-t-il, la société humaine « n’est pas un rassemblement d’individus » mais une « communauté de personnes, qui ne sont pas des objets à utiliser, mais des frères à aimer ».

Or la première cellule de cette communauté, c’est la famille, « où l’on fait la première expérience d’être aimé » et où « l’on apprend à aimer » : elle est donc le lieu « où chacun peut découvrir un sens à sa vie et apprendre à vivre en société ».

La famille est une ressource fondamentale pour sortir de la crise, précise-t-il, dénonçant « la décision de ne pas avoir d’enfant pour jouir des plaisirs de l’instant présent ou par peur de l’avenir », ce qui est le signe d’un « manque d’une joie vraie et durable » et de « l’absence d’une responsabilité vis-à-vis des autres ».

Protagoniste créatif

« Si à la base de la crise il y a une perte du sens de la personne et de la famille, alors la solution doit venir de cette réalité », déclare-t-il : la personne et la famille doivent être placées « au centre des intérêts économiques et de la politique », mais elles doivent aussi être des « protagonistes de toute la vie sociale ».

Pour être « protagoniste », il s’agit de « vivre intensément » : « la personne qui vit intensément réussit à donner vie à une famille », et les familles vivantes sont « les cellules d’un peuple qui à son tour génère des actions, des idées, des propositions potentiellement en mesure de changer la société et de donner l’espérance à notre temps ».

En temps de crise, insiste-t-il, « on ne peut pas rester immobile et attendre que les puissants fassent quelque chose seuls » : « tous sont appelés à collaborer ».

La plaie du chômage
Dans cette perspective, le travail, comme « participation à l’œuvre de Dieu », est « nécessaire pour reconstruire un peuple uni et qui ait un avenir devant lui ». Ainsi, la « plaie » du chômage doit être « objet d’une attention fondamentale ».

« La capacité créative de la personne, ajoute-t-il, quand elle est mue par l’amour, agit pour le bien de tous et devient aussi inspiratrice de réponses originales aux défis de son temps. »

Cependant, constate le cardinal hongrois « la liberté comporte aussi la possibilité de décider contre l’homme et contre Dieu », le péché est « présent » dans le cœur de l’homme comme une « graine d’un amour de soi myope qui créé la division et porte à une société de personnes égoïstes et violentes ».

La miséricorde, remède à la crise
Cette réalité, explique-t-il, montre que la personne a besoin « de miséricorde et de rédemption » pour « développer toutes ses capacités et se relever de sa chute ». Même si « le Seigneur n’a pas enseigné une méthode pour améliorer l’économie », il s’agit d’être « miséricordieux ».

Pour conclure, le cardinal souligne que le « but final du comportement humain et chrétien » se trouve « dans l’au-delà », et non pas « dans les limites de la vie terrestre ».

En effet, la nature de l’homme est d’être « en relation », non seulement avec les autres créatures, mais aussi « avec l’infini » : sans cette « ouverture à la réalité qui la transcende », qui est son origine et son destin, « la nature humaine demeure incompréhensible », fait observer le cardinal.

« Chaque personne, qu’elle en soit consciente ou non, est capable de Dieu et trouve sa pleine réalisation seulement en Dieu » car son cœur « a soif de Dieu » et cela exige « une réponse qui vienne de Dieu-même », une réponse « permanente et enracinée dans la raison et dans le cœur ».

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عن الاتحاد الكاثوليكي العالمي للصحافة - لبنان

عضو في الإتحاد الكاثوليكي العالمي للصحافة UCIP الذي تأسس عام 1927 بهدف جمع كلمة الاعلاميين لخدمة السلام والحقيقة . يضم الإتحاد الكاثوليكي العالمي للصحافة - لبنان UCIP – LIBAN مجموعة من الإعلاميين الناشطين في مختلف الوسائل الإعلامية ومن الباحثين والأساتذة . تأسس عام 1997 بمبادرة من اللجنة الأسقفية لوسائل الإعلام استمرارا للمشاركة في التغطية الإعلامية لزيارة السعيد الذكر البابا القديس يوحنا بولس الثاني الى لبنان في أيار مايو من العام نفسه. "أوسيب لبنان" يعمل رسميا تحت اشراف مجلس البطاركة والأساقفة الكاثوليك في لبنان بموجب وثيقة تحمل الرقم 606 على 2000. وبموجب علم وخبر من الدولة اللبنانية رقم 122/ أد، تاريخ 12/4/2006. شعاره :" تعرفون الحق والحق يحرركم " (يوحنا 8:38 ).