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UCIPLIBAN : revendique un Etat de lois et d’institutions pour protéger le média et les publicitaires

UCIPLIBAN : revendique un Etat de lois et d’institutions pour protéger le média et les publicitaires

Antélias, 20 février 2001

Dans le cadre de l’action de l’observatoire médiatique formé par l’Union Catholique Internationale de la Presse au Liban dont le but est de poursuivre les développements médiatiques, surtout ceux reliés à la liberté du média, la liberté d’exprimer l’opinion et les droits de l’homme, l’Union a remarqué ce qui suit :
1- L’Union Catholique Internationale de la Presse au Liban a trouvé étrange les nouvelles et certaines déclarations officieuses qui ont parlé dernièrement de la possibilité de poursuivre la chaîne télévisée « MTV » pour l’entrevue entretenue avec le Général Michel Aoun. L’Union croit que la chaîne citée a accompli ce que devait accomplir tout moyen médiatique dans tout Etat démocratique, soit l’exposé des idées de l’opposition à côté de celles du pouvoir, mouvements et courants les supportant. Si le rôle du moyen démocratique se limite à la transmission unilatérale du mot, de la voix et l’image, dès lors la liberté d’expression tombe, elle qui représente une condition fondamentale sur laquelle se base tout régime démocratique. Pour cela, répondre à l’opinion de l’autre en le menaçant, le trahissant, et en brandant une poursuite judiciaire, tel il est cru advenir en ce moment, au lieu d’adopter la loi stable et le dialogue rationnel. Cela est une forme de vengeance et une méthode qui n’est pas convenable pour un Etat de lois et d’institutions que tous les Libanais aspirent à réaliser malgré les difficultés.
2- Au moment où le niveau des atteintes contre les intellectuels et les publicitaires dans certains Etats de la région augmente, L’Union regrette que certains Libanais dérivent vers cette conduite, tels le montrent les agressions contre le journaliste collègue Walid Naim Al Zein par des membres des forces sécuritaires internes au Premier Pont à Saida, et contre la collègue Sandrella Barakat Al Hajj à Kesrowan par le chauffeur d’un de ministres qui était considéré parmi les responsables les plus honnêtes. Pour cela l’Union, trouvant étrange ce dernier accident en particulier, revendique de découvrir les causes, pour maintenir la réputation du ministre, et par peur que de telles contraventions commises contre les publicitaires et les citoyens aggravent la défiguration de l’image et réputation du Liban.

3- Au moment où certains masses médias publient des nombres signalant la poursuite de l’aggravation de la dette nationale générale, et au moment où les rapports internationaux et nationaux révèlent l’énormité du gaspillage et de la corruption au sein des administrations officielles libanaises, l’Union braque l’attention sur la présence de 37% d’actionnaires quasi – illettrés dans l’agence de la presse nationale, et sur les salaires et indemnités quasi – imaginaires encaissées par certains employés dans la télévision officielle libanaise. Pour cela, l’Union répète son appel à cet égard pour réviser la globalité des activités du média officiel, préparant à s’en passer graduellement tels les pays démocratiques. De même, l’Union salue la position du ministre actuel et de certains anciens ministres de l’Information à cet égard, revendiquant la nécessité de renforcer le rôle du conseil national du média et de lui donner des autorités décisives, non de se contenter seulement du rôle conseiller qui lui est attribué. Cela est demandé pour interdire la monopolisation des masses médias officiels par certaines forces financières et politiques, et pour prévenir que ces médias soient un produit chez les autres, et chez les institutions financières externes qui ne donnent pas de valeur à la sérénité des valeurs morales, du patrimoine culturel national et de la valeur médiatique nationale noble.
4- L’Union a observé de différentes positions médiatiques qu’ont exprimées des parties libanaises de toutes les religions, régions et classes sociales vis – à – vis des droits des fermiers, industriels et ouvriers dont les causes urgentes souffrent tout genre de négligence dans les actuelles circonstances économiques dures. Pour cela l’Union, estimant les efforts tactiles déployés par les masses médias en couvrant les événements accompagnant les mouvements des fermiers libanais revendiquant la protection de leurs droits légitimes face aux trafics externes et aux opérations de fraude sur les frontières, considère que donner un si grand intérêt à de telles causes est au sein du service de l’intérêt public du Liban, où tout le monde peut se rencontrer équitablement au niveau de la conscience et de l’intérêt concernant l’affaire nationale commune. L’Union ne peut à cet égard que revendiquer que de telles couvertures médiatiques surpassent la qualité de prospérité passagère que peuvent contrôler certains tempéraments au niveau de la sensibilisation rationnelle vitale et active concernant l’opinion publique libanaise, régionale et mondiale, vu sa profonde et essentielle communication avec le cœur du destin national libanais.
5- A commencer des soucis communs entre les publicitaires, l’Union accueille la publication du premier journal politique non gouvernemental en Syrie. Elle espère que sa publication soit le début d’une nouvelle ère de prospérité, de démocratie et de paix. Elle a de même accueilli le communiqué des mille intellectuels après le communiqué des 99 intellectuels, pourvu que ce mouvement culturel en croissance soit accompagné d’une augmentation de conscience chez les responsables, en ne pas le déréglant ou l’abusant, ou le reflétant de façon néfaste sur la sécurité des droits et bons des intellectuels et publicitaires, condamnant toute sanction qu’ont affronté certains à cause de leurs positions.
6- L’Union est vraiment inquiet vis – à – vis des nouvelles que les masses médias discutent dernièrement concernant des projets dont le but est de transformer les lignes des chaînes Internet du Liban à l’extérieur de ses territoires et établir des centres supposés accentuer le contrôle sur les médias et les informations, ce qui aggrave la diminution de la surface de liberté et de souveraineté. Pour cela, l’Union appelle les officiels, l’opinion publique et tous ceux qui sont attentifs aux valeurs nationales fondamentales, de prévenir ce danger et œuvrer à éviter le glissement vers ses prépices dont les résultats sont insupportables sur tous les niveaux médiatiques, économiques et nationaux.
7- La réunion régulière du bureau de l’Union sous la présidence du Pr. Toni Khadra a été tenue. Le premier groupe des nouveaux adhérents à l’Union a été accepté ; leur nombre est de 15 publicitaires de différents masses médias domestiques nationaux, privés et ecclésiastiques, de journaux quotidiens, de publications périodiques et d’agences de presse, radio et télévision.

A cette occasion l’Union rappelle les collègues publicitaires que la porte à l’adhésion est ouverte devant celui qui veut, pourvu que les demandes soient présentées au secrétariat de l’Union à Antélias – rue de la Patriarchie arménienne, immeuble banque  Byblos, 3ème étage. Tel et Fax : 04/419989. Cell : 03/349838Pendant les heures de travail : du lundi au vendredi, de 14 heures jusqu’à 18 heurs.

Traduit par : Joyce Tary

 

عن الاتحاد الكاثوليكي العالمي للصحافة - لبنان

عضو في الإتحاد الكاثوليكي العالمي للصحافة UCIP الذي تأسس عام 1927 بهدف جمع كلمة الاعلاميين لخدمة السلام والحقيقة . يضم الإتحاد الكاثوليكي العالمي للصحافة - لبنان UCIP – LIBAN مجموعة من الإعلاميين الناشطين في مختلف الوسائل الإعلامية ومن الباحثين والأساتذة . تأسس عام 1997 بمبادرة من اللجنة الأسقفية لوسائل الإعلام استمرارا للمشاركة في التغطية الإعلامية لزيارة السعيد الذكر البابا القديس يوحنا بولس الثاني الى لبنان في أيار مايو من العام نفسه. "أوسيب لبنان" يعمل رسميا تحت اشراف مجلس البطاركة والأساقفة الكاثوليك في لبنان بموجب وثيقة تحمل الرقم 606 على 2000. وبموجب علم وخبر من الدولة اللبنانية رقم 122/ أد، تاريخ 12/4/2006. شعاره :" تعرفون الحق والحق يحرركم " (يوحنا 8:38 ).