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Afrique : Une médaille d’or pour L’Obs.

Afrique : Une médaille d’or pour L’Obs.

La médaille d’or de l’Union catholique internationale de la presse (UCIP) a été décernée à Edouard Ouédraogo, directeur de publication de L’Observateur Paalga. Le mérite d’une cinquantaine d’autres journalistes, provenant des cinq continents, a été également reconnu.

C’était le 16 septembre 2010 au cours d’un dîner-gala dans le pavillon climatisé du SIAO à Ouagadougou.

 

Après quatre jours d’intenses travaux, alors que son 22e congrès mondial tirait inexorablement vers sa fin, l’UCIP a organisé ce dîner-gala qui a permis aux congressistes de décompresser un peu. Cette soirée mondaine, baptisée « Nuit des récompenses et de la découverte des cultures » a été placée sous la présidence de Filippe Savadogo, ministre burkinabè de la Culture, du Tourisme et de la Communication.

Les convives, venant du monde entier, ont pu découvrir des pans de la culture musicale du Faso à travers les prestations de l’Orchestre national et du Ballet national.

Mais sans conteste, le moment le plus attendu de la soirée était la proclamation et la remise des prix internationaux de l’UCIP. Mais avant cela, Alexandre Le Grand Rouamba, président de l’Union catholique africaine de la presse (UCAP-Afrique) et par ailleurs président de l’UCAP-Burkina Faso, a invité les congressistes à applaudir pour Dieu pour la réussite du congrès.

Il a ensuite exprimé sa reconnaissance à toutes les personnes qui ont apporté leur caution morale ou des appuis multiformes pour l’organisation et la tenue de ce raout mondial au Burkina Faso, une première de ce grand rendez-vous en terre africaine.

Enfin, il a indiqué qu’au cours de ce gala, « nous allons récompenser les plus méritants d’entre nous. Ils sont une cinquantaine à être primés ». En somme, a-t-il déclaré, il s’agit de la célébration de l’excellence.

Pour Joseph Calstas-Chittilappily, secrétaire général de l’UCIP, ce 22e congrès est une réussite totale et de plus, « on a eu une bonne impression du Burkina Faso ». Rappelant le geste humanitaire que les congressistes étaient allé poser dans la matinée à l’orphelinat Home Kisito, Joseph Calstas-Chittilappily a soutenu qu’il y a plus de joie à donner qu’à recevoir.

Quant a sonné l’heure des récompenses, une cinquantaine d’hommes et de femmes des médias ont été distingués dans 9 catégories. Ces lauréats sont issus de 25 pays dont 7 africains. Les catégories étaient les suivantes :

- le prix d’Excellence en journalisme (réservé aux journalistes ayant moins de 35 ans) ;

- le prix de Photojournalisme ;

- le prix pour le Dialogue interreligieux (reconnaît les services des journalistes ou des médias dans le domaine de la coexistence des gens de religions ou de cultures différentes) ;

- le prix de la Promotion de la femme (honore les efforts des journalistes ou des médias qui aident à faire prendre conscience des questions relatives à la situation de la femme) ;

- le prix sur l’ « Educommunication » (prime l’engagement des professionnels des médias pour un usage démocratique des communications en vue du bien commun) ;

- le prix de la Solidarité avec les réfugiés (loue les efforts des journalistes ou des médias qui militent pour la dignité et les droits des réfugiés en tant que personnes humaines) ;

- le prix Titus Brandsma (en mémoire du Bienheureux Titus Brandsma, journaliste et prêtre carme hollandais ; ce prix rend hommage à un journaliste ou un média qui a souffert de menaces et de persécutions à cause de son engagement dans les médias en faveur d’un enjeu important du point de vue humain ou chrétien) ;

- le prix aux membres d’honneur ;

- la médaille d’or.

La médaille d’or qui est la plus haute distinction est décernée à un journaliste ou une institution qui, d’une manière exemplaire, s’est fait champion de la liberté d’opinion, par son travail ou ses œuvres écrites. En outre, le lauréat doit avoir fait preuve, dans un ou plusieurs médias écrits, d’une performance exceptionnelle en matière de promotion de la liberté et du développement dans son propre pays, ou encore avoir apporté une contribution remarquable à la promotion de la solidarité internationale. Ce prix est accompagné d’une enveloppe de 1350 euros.

Pour cette édition 2010, la médaille d’or de l’UCIP, le prix le plus convoité, a été attribué à Edouard Ouédraogo, directeur de publication du quotidien privé L’Observateur Paalga au Burkina Faso. Un grand honneur pour notre directeur et notre journal puisque c’est bien la toute première fois qu’un organe de presse ou une personnalité des médias africains est ainsi distingué par cette palme d’or.

Même s’il ne boude pas son plaisir, Edouard Ouédraogo a, en toute modestie, déclaré qu’il partageait ce prix avec tous ses confrères et tous les organes de presse de notre pays (lire encadré).

Joie du côté du ministre Filippe Savadogo de voir ainsi un compatriote lauréat de la médaille d’or. A la cinquantaine des élus de la soirée, le ministre a offert un chapeau de Saponé et un ouvrage sur l’histoire des Mossé. Dans une brève allocution qu’il a lui-même assurée en français et en anglais, Filippe Savadogo a estimé que le pari d’organiser ce grand rendez-vous des communicateurs catholiques du monde entier au Burkina Faso a été relevé. Et pour lui, cette initiative de tenir ces assises à Ouagadougou, en terre africaine, a permis de « faire connaître davantage l’UCIP sur notre continent ».

Il faut souligner que dans la nuit de vendredi 17 septembre, toujours au SIAO, l’UEMOA (Union économique et monétaire ouest africaine) a offert un dîner aux congressistes. Occasion pour cette organisation d’intégration sous-régionale de faire connaître ses objectifs et les actions qu’elle mène sur le terrain pour le développement et l’intégration harmonieuse des peuples des huit Etats qui la constituent (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée-Bissau, Mali, Niger, Sénégal, Togo).

La cérémonie de clôture de ce congrès est intervenue le 18 septembre 2010 dans la soirée. Nous y reviendrons dans une prochaine édition.

San Evariste Barro

Encadré

Edouard Ouédraogo, DP de L’Obs.

« Je suis doublement comblé »

Après avoir reçu le prix de la médaille d’or de l’UCIP, Edouard Ouédraogo, le Directeur de publication (DP) de L’Observateur Paalga s’est prêté aux questions des journalistes. Il s’est dit doublement comblé par cette distinction mais aussi par le fait que l’UCAP, en conviant l’UCIP à Ouagadougou, est revenue à ses bases, à ses sources.

Vous êtes le plus heureux ce soir avec la médaille d’or de l’UCIP qu’on vient de vous décerner ?

Je suis heureux pour l’ensemble de la presse burkinabè. Parce que contrairement à ce que les gens pourraient penser, ça n’a pas été une sinécure car la lutte a été serrée. Et d’après les confidences qui m’ont été faites, il y avait une dizaine de personnes qui talonnaient L’Observateur Paalga à travers son directeur de publication. Finalement, le choix du jury s’est porté sur notre modeste personne.

C’est la raison pour laquelle je dis que je partage ce prix avec l’ensemble de la presse, l’ensemble des confrères et plus particulièrement avec les fondateurs de l’UCIP et de l’UCAP-Burkina.

Ce que peut-être les gens ne savent pas, c’est que les fondements, les bases de l’UCAP-Afrique ont été jetées ici à Ouagadougou dans les années 76-77 à travers un séminaire qui été organisé dans notre pays et présidé par Alcino Da Costa d’Afrique Nouvelle.

C’est donc à Ouagadougou que les premières bases de l’UCAP-Afrique ont été jetées et l’organisation s’est concrétisée en 1980 à Kigali par la création de l’Union catholique africaine de la presse.

Ensuite nous, nous avons créée la section burkinabè dans les années 90. En fait, c’est un juste retour des choses, l’UCIP et l’UCAP sont revenues à la source en tenant ces 22e assises à Ouagadougou. C’est la raison pour laquelle je dis que je suis doublement comblé au nom de tous les confrères parce que l’UCAP revient à ses bases, à ses sources, et c’est la première fois également que l’UCIP se réunit en Afrique.

Selon vous, quels sont les motifs qui ont concouru à votre distinction ?

Je ne suis pas dans les secrets des délibérations. Mais je sais seulement que ce prix est en général décerné à un organe ou un groupe de gens qui se sont battus dans un contexte pas toujours facile pour le triomphe d’un certain nombre d’idéaux, à savoir la liberté de la presse, les droits de l’homme, la cohabitation, le dialogue interreligieux et l’entente entre les peuples. Et c’est ce travail qu’au niveau de L’Observateur, nous nous efforçons d’abattre depuis la création de ce journal en 1973.

عن الاتحاد الكاثوليكي العالمي للصحافة - لبنان

عضو في الإتحاد الكاثوليكي العالمي للصحافة UCIP الذي تأسس عام 1927 بهدف جمع كلمة الاعلاميين لخدمة السلام والحقيقة . يضم الإتحاد الكاثوليكي العالمي للصحافة - لبنان UCIP – LIBAN مجموعة من الإعلاميين الناشطين في مختلف الوسائل الإعلامية ومن الباحثين والأساتذة . تأسس عام 1997 بمبادرة من اللجنة الأسقفية لوسائل الإعلام استمرارا للمشاركة في التغطية الإعلامية لزيارة السعيد الذكر البابا القديس يوحنا بولس الثاني الى لبنان في أيار مايو من العام نفسه. "أوسيب لبنان" يعمل رسميا تحت اشراف مجلس البطاركة والأساقفة الكاثوليك في لبنان بموجب وثيقة تحمل الرقم 606 على 2000. وبموجب علم وخبر من الدولة اللبنانية رقم 122/ أد، تاريخ 12/4/2006. شعاره :" تعرفون الحق والحق يحرركم " (يوحنا 8:38 ).