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afin de traiter les maladies dégénératives, déclare Mgr Trafny.
Mgr Tomasz Trafny, du département scientifique du Conseil pontifical de la culture, a présenté ce matin, 9 avril 2013, la conférence internationale intitulée "Médecine régénérative: changement fondamental dans la science et dans la culture", qui aura lieu au Vatican du 11 au 13 avril prochains.
Le cardinal Gianfranco Ravasi, président Conseil pontifical de la culture et Mme Robin Smith, administrateur déléguée de « NeoStem » et présidente de la Fondation « Stem for Life », ont également participé à cette conférence.
L’Eglise adresse un « message positif, encourageant et optimiste » aux scientifiques et à « ceux qui sont confrontés au drame des maladies dégénératives et qui attendent un signe d’espérance de la recherche », a affirmé Mgr Trafny.
En ce sens, a-t-il ajouté, l’Eglise offre son « soutien » pour « une recherche éthique de qualité » et même « d’excellence », et qui soit « en syntonie avec les plus hautes valeurs morales de la protection de la vie et de la dignité de l’être humain depuis sa conception ».
Cette conférence, a-t-il poursuivi, est partie intégrante d’un projet qui a évolué au fil des ans : il s’est agi tout d’abord de « comprendre – connaître – étudier », afin de mieux cerner les enjeux culturels actuels de la recherche.
En un deuxième temps, les personnes impliquées dans ce projet ont souligné l’importance de « traduire – former – diffuser », car la science contemporaine apparaît « toujours plus hermétique pour les non experts ».
Enfin, le Conseil pontifical a souhaité concrétiser davantage son engagement : « influer – soutenir – collaborer », c’est-à-dire « influencer culturellement la société », en indiquant « les méthodes de recherche scientifique d’excellence », qui sont respectueuses de l’homme, a expliqué Mgr Trafny.
Pour cela, il a invité à « dépasser les préjugés et antagonismes », en promouvant « la logique du dialogue et de la collaboration à divers niveaux » : le dicastère collabore donc avec les universitaires et instituts « les plus prestigieux du monde ».
Au final, l’Eglise appelle à « unir les forces » pour soutenir « les initiatives de grande valeur intrinsèque et de grand bénéfice pour l’humanité », en influant « sur l’avenir de la recherche, de la culture et de la perception de l’homme ».
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