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Les 15-25 ans comptent sur eux-mêmes

Les 15-25 ans comptent sur eux-mêmes

Ils estiment que le monde va mal mais qu’ils vont pouvoir s’en sortir. Ils se méfient des institutions, mais ont confiance en eux et en leurs proches…

C’est ce que révèle la dernière enquête réalisée par l’Observatoire de la confiance de La Poste

Quelle vision les jeunes ont-ils du monde ? Comment envisagent-ils leur avenir ? Quelle confiance vouent-ils aux institutions, aux politiques, aux banques, aux entreprises ? Comment ont-ils traversé les soubresauts de la crise économique ? C’est ce qu’a voulu mesurer l’Observatoire de la confiance de La Poste, en sondant depuis trois ans la confiance des 15-25 ans (1).

« Aujourd’hui, dans une société en crise, où la révolution numérique vient chambouler la perception des rapports au monde, la confiance est en effet un élément précieux, qu’il faut protéger et valoriser, en comprenant mieux ses mécanismes, explique Serge Delille, en charge des études à la direction de la communication du groupe La Poste. Notamment celle des jeunes, qui sont à un âge où cette confiance se construit à travers leurs premières expériences.»

Des jeunes plus pessimistes après la crise

Les premiers résultats de cette enquête ne sont pourtant pas très optimistes. 83 % des 15-25 ans pensent en effet que le monde va mal. Près de la moitié d’entre eux (49 %) estime que la situation va dans l’avenir encore se dégrader. Ce pessimisme des jeunes face à l’avenir du monde, qui pouvait paraître conjoncturel lors de la première enquête effectuée en 2008, s’installe comme une lame de fond.

Alors que les effets de la crise semblent s’affaiblir, ils ont même perdu un peu plus d’espoir de voir les choses s’améliorer : 45 % pensent que leur vie sera plus dure qu’avant la crise (contre 37 % en octobre 2009). La réalité de leur quotidien, du marché de l’emploi et de la marche du monde, mais aussi leur exposition médiatique de plus en plus intense, qui les met toujours aux aguets d’une catastrophe possible (séisme, émeute, guerre, problème climatique…), alimentent sans doute ce pessimisme.

Méfiants à l’égard des institutions françaises

Ils ne comptent guère sur les institutions pour améliorer la situation, notamment sur «l’état français». Pas plus qu’ils ne font confiance aux banques ni aux médias. Leur confiance envers les institutions européennes s’érode aussi : ils ne sont plus que 39 % à s’y fier, alors qu’ils étaient plus de la moitié il y a deux ans.

La confiance envers les services publics, jusque-là correcte, baisse aussi (57 % de méfiants). Et ils se méfient toujours beaucoup des hommes et femmes politiques : seuls 12 % des jeunes disent leur faire confiance. Seules les organisations humanitaires (68 %) et internationales (50 %) sont à leurs yeux encore fiables.

Un sentiment d’urgence

Le sentiment d’urgence qui s’était amplifié lors de l’explosion de la crise financière est toujours très présent. Pour 80 % d’entre eux, « tout se joue maintenant, je ne dois pas perdre mon temps ». Beaucoup affirment aussi qu’on leur « met la pression » en permanence, y compris leurs parents.

Confiants en eux-mêmes et en leur proches

S’ils ne misent pas sur les institutions – en particulier sur les politiques – pour assurer leur avenir ou améliorer la situation du monde, les 15-25 ans gardent en revanche une étonnante confiance en eux. Les trois quarts pensent qu’ils vont pouvoir s’en sortir. Et 69 % disent qu’ils comptent dans la vie avant tout sur eux.

Ils continuent aussi beaucoup à s’appuyer sur leurs proches, en particulier leur famille (93 %) et leurs amis (72 %). Cette volonté des jeunes de mobiliser toutes les ressources personnelles dont ils disposent pour construire le monde de demain constitue pour Serge Delille « une très belle leçon d’optimisme, loin des clichés sur une jeunesse en déshérence et mal dans sa peau ». Dans une société où ils se sentent bien souvent exclus, et où l’on ne parle d’eux qu’en termes de problèmes – les trois quarts des 15-25 ans le disent –, elle devrait aussi inciter leurs aînés à leur faire davantage confiance.

Christine LEGRAND

La croix

عن الاتحاد الكاثوليكي العالمي للصحافة - لبنان

عضو في الإتحاد الكاثوليكي العالمي للصحافة UCIP الذي تأسس عام 1927 بهدف جمع كلمة الاعلاميين لخدمة السلام والحقيقة . يضم الإتحاد الكاثوليكي العالمي للصحافة - لبنان UCIP – LIBAN مجموعة من الإعلاميين الناشطين في مختلف الوسائل الإعلامية ومن الباحثين والأساتذة . تأسس عام 1997 بمبادرة من اللجنة الأسقفية لوسائل الإعلام استمرارا للمشاركة في التغطية الإعلامية لزيارة السعيد الذكر البابا القديس يوحنا بولس الثاني الى لبنان في أيار مايو من العام نفسه. "أوسيب لبنان" يعمل رسميا تحت اشراف مجلس البطاركة والأساقفة الكاثوليك في لبنان بموجب وثيقة تحمل الرقم 606 على 2000. وبموجب علم وخبر من الدولة اللبنانية رقم 122/ أد، تاريخ 12/4/2006. شعاره :" تعرفون الحق والحق يحرركم " (يوحنا 8:38 ).