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Un martyr du nazisme béatifié par Jean-Paul II

Un martyr du nazisme béatifié par Jean-Paul II

« Les lois bien faites sont importantes, mais elles ne suffisent pas si elles ne sont pas accompagnées d’un esprit nouveau », souligne le cardinal De Paolis, qui invite les Légionnaires du Christ « à cultiver et à faire grandir » en eux

« un esprit nouveau », en plus des nouvelles constitutions qui seront prochainement votées.

Cultiver un esprit nouveau, c’est « libérer le cœur des ressentiments et jalousies ; libérer la mémoire pour ne pas se sentir lourds des souvenirs qui font souffrir et aveuglent », précise-t-il.

Le cardinal Velasio De Paolis, Délégué pontifical pour la Légion du Christ et le mouvement Regnum Christi, a présidé la concélébration eucharistique d’ouverture du Chapitre général extraordinaire des Légionnaires du Christ à Rome, hier, 8 janvier 2014.

Les prêtres de la congrégation présents à Rome, les séminaristes et les membres consacrés et laïcs du mouvement Regnum Christi ont participé à la célébration, avec les 61 prêtres délégués au chapitre.

« Sérénité et confiance », ce sont aussi les maîtres mots du cardinal, décrivant le chemin des Légionnaires qui ont ces dernières années « souffert la honte d’être accusés, regardés avec soupçon et exposés à l’opinion publique, même à l’intérieur de l’Église » : « Vous avez choisi la seule manière que l’Evangile connaît pour la rédemption du mal : non pas la fuite, non pas le refus, non pas la condamnation des autres, mais la participation, la solidarité, l’amour qui entre dans le péché et dans la souffrance eux-mêmes pour les sauver de l’intérieur ».

Le cardinal a souhaité « que se renouvelle le miracle de la Pentecôte », lors du chapitre : « que chacun de nous parle sa propre langue, exprime ses propres idées et ses propres convictions, sous la lumière de l’Esprit et sous sa force », tout en « comprenant la langue de l’autre, qui est aussi mu par le même amour, l’Esprit Saint ».

Homélie du card. De Paolis

Nous célébrons la Sainte Messe de l’Esprit Saint pour l’ouverture du Chapitre Général Extraordinaire auquel nous nous préparons depuis près de trois ans et demi, par mandat spécial du Saint-Père Benoît XVI. Il s’agit d’un événement de foi, que nous ne pouvons vivre que sous la direction de l’Esprit Saint. Le Chapitre se situe à la fin d’un long chemin tracé par le Saint-Père lui-même ; on ne peut donc le comprendre qu’à la lumière du chemin parcouru. Les deux événements sont en lien étroits : la préparation a eu pour but le Chapitre, avec les engagements spécifiques qu’il comporte, à savoir, la nomination du nouveau gouvernement de la congrégation et l’approbation des constitutions, revues profondément, avec l’engagement de tous, par la congrégation des Légionnaires.

Il a été souligné à plusieurs reprises que la révision des constitutions ne pouvait pas être considérée comme un travail purement technique, mais qu’elle devait être accompagnée d’un chemin d’examen de vie, de révision et de renouveau spirituel de l’institut. C’est justement le chemin de préparation que nous avons porté à son terme.

Cette célébration eucharistique est en vue du Chapitre qui s’ouvre : elle est une invocation à l’Esprit de Dieu pour qu’il illumine les cœurs, qu’il donne la confiance, la grâce et la force ; qu’il réconcilie nos cœurs avec Dieu et entre nous et qu’il nous unisse dans l’amour pour Dieu, l’Église et la Congrégation. Nous désirons que se renouvelle le miracle de la Pentecôte, le miracle des langues qu’on aurait dites de feu. Alors que chacun de nous parle sa propre langue, exprime ses propres idées et ses propres convictions, sous la lumière de l’Esprit et sous sa force, il est appelé à comprendre la langue de l’autre, qui est aussi mu par le même amour, l’Esprit Saint. Nous sommes accompagnés par le miracle de l’unité des langues et de l’amour, à l’intérieur de la richesse de la pluralité des langues et des idées. Les constitutions que vous vous donnerez ne seront donc pas un simple code de lois pour ne vous unir qu’à travers une règle de vie extérieure ; ce sera un texte qui exprime une vocation commune, un idéal commun, une mission commune, un parcours commun de sainteté ; ce sera l’impulsion d’un élan commun vers la réalisation du projet de Dieu sur la congrégation et sur chacun de vous, pour la gloire de Dieu, le service à l’Église et à la Légion. Le cœur des constitutions est le charisme ou le patrimoine spirituel de l’Institut. Le Pape a indiqué que l’objectif principal du chemin parcouru et du Chapitre devait être la révision et l’approbation des constitutions et il a aussi souligné que, dans ce travail, il fallait approfondir le charisme même de l’institut. En effet, les constitutions doivent contenir la vocation elle-même et l’identité de l’institut (charisme ou patrimoine spirituel) et les normes fondamentales pour protéger, promouvoir et développer ce charisme. C’est le souci que nous avons porté dans la rédaction du texte et que le Chapitre doit garder dans l’approbation du nouveau texte qu’il faudra soumettre au Saint-Père.

Mais si l’objectif principal du Chapitre est l’approbation des constitutions, non moins importante est la nomination du gouvernement de l’institut. Les supérieurs ont en effet pour mission première de garder et promouvoir le charisme même de l’institut ; le charisme est vraiment garanti par le service de l’autorité, exercée dans l’esprit évangélique et dans la fidélité aux normes de l’Église. C’est un point auquel on doit toujours porter une attention spéciale. Surtout pour vous, qui avez sur ce point une histoire douloureuse, qu’il est important de ne pas oublier. C’est un sujet sur lequel le nouveau texte constitutionnel a été attentif et vigilant. Néanmoins, on sait que les lois bien faites sont importantes, mais qu’elles ne suffisent pas, si elles ne sont pas accompagnées d’un esprit nouveau. Et c’est cet esprit nouveau que vous êtes appelés à cultiver et à faire grandir en vous quand vous serez appelés à vous donner les nouveaux supérieurs. Il faut vraiment avoir un cœur nouveau, de la part de ceux qui voteront et de la part de ceux qui seront élus. Pour ce qui dépend de vous, ayez à l’esprit seulement Dieu et le bien de l’Église et de la Légion et choisissez ceux que vous considérez les plus dignes et aptes pour le ministère de l’autorité. Il est donc nécessaire de libérer le cœur des ressentiments et jalousies ; libérer la mémoire pour ne pas se sentir lourds des souvenirs qui font souffrir et aveuglent.

Vous vous préparez à cet événement, de fait, après un long chemin, qui n’a pas été exempt de souffrances, mais qui inspire aujourd’hui une certaine sérénité et confiance. Nous devons en rendre grâce au Seigneur. Ce même Seigneur qui a accompli cette œuvre en vous en est le garant et il vous accompagnera aussi sur le chemin ultérieur que vous êtes appelés à parcourir. Ce que le Seigneur a fait pendant ce temps de préparation est comme la mémoire à laquelle vous êtes appelés à revenir, pour retrouver la confiance, la sérénité et l’espérance : espérance dans le Seigneur qui a conservé votre vocation ; dans la Légion qui, en vous, se présente à ce chapitre avec des forces nouvelles et des horizons nouveaux ; dans l’Église qui vous a accompagnés, surtout par le Pape Benoît XVI qui, dans le moment peut-être le plus tragique de votre histoire, a eu confiance en vous et a cru en votre capacité de renouveau et de fidélité au Seigneur ; et par le Souverain Pontife actuel, le Pape François, qui a voulu être présent en ce moment important de votre histoire. C’est aussi le moment de dire merci à tous ceux qui ont porté avec moi les efforts de l’accompagnement au nom de l’Église, particulièrement mes conseillers, Mgr Brian Farrell, le P. Gianfranco Ghirlanda, le P. Agostino Montan et Mgr Mario Marchesi.

En conclusion, je suis heureux de me rappeler ce que j’ai eu l’occasion de vous dire au début de ma mission. Dans ma première homélie, m’adressant à tous, justement depuis cet autel, j’exprimais ma conscience de la difficulté vocationnelle dans laquelle vous pouviez vous trouver. Je vous invitais à la confiance et à la fidélité ; à attendre que reviennent la lumière et la paix avant de décider. Dans la première lettre que je vous adressais, je vous exprimais aussi ma confiance sur l’issue positive du chemin que nous étions appelés à parcourir ensemble, en soulignant particulièrement votre fidélité et obéissance à l’Église, comme garantie de succès. L’immense majorité est restée fidèle à sa vocation de légionnaire. En particulier, vous l’avez été, vous qui aujourd’hui êtes réunis pour le Chapitre et qui voulez marquer la première étape de la nouvelle Légion, avec la nomination des nouveaux supérieurs et l’approbation du nouveau texte auquel vous êtes appelés à conformer votre vie.

Je crois que vous êtes heureux d’avoir confirmé votre « oui » au Seigneur. Vous avez beaucoup souffert, à l’intérieur et à l’extérieur. Vous avez souffert la honte d’être accusés, regardés avec soupçon et exposés à l’opinion publique, même à l’intérieur de l’Église. Vous avez su accepter cette souffrance par amour de votre vocation, par amour de l’Église et de la Légion. La souffrance vous a purifiés, vous a fait mûrir, vous a fait faire l’expérience de la grâce du Seigneur et de son amour, lui qui vous a appelés à participer au mystère de la rédemption par la croix et la souffrance. Vous avez participé à la douleur de ceux qui ont souffert à cause de certains membres de la Légion. Vous avez choisi la seule manière que l’Evangile connaît pour la rédemption du mal : non pas la fuite, non pas le refus, non pas la condamnation des autres, mais la participation, la solidarité, l’amour qui entre dans le péché et dans la souffrance eux-mêmes pour les sauver de l’intérieur. Vous êtes aujourd’hui heureux de participer à cette liturgie de l’Eucharistie, associés au mystère du Christ qui offre sa propre vie par amour. Et vous voulez, dans l’offrande du Christ, renouveler l’offrande de votre vie.

Nous pouvons conclure avec une citation tirée de la lettre aux Hébreux sur le sacrifice rédempteur de notre Seigneur Jésus-Christ, qui a offert le sacrifice unique et parfait : « Le sang du Christ, lui, fait bien davantage : poussé par l'Esprit éternel, Jésus s'est offert lui-même à Dieu comme une victime sans tache ; et son sang purifiera notre conscience des actes qui mènent à la mort pour que nous puissions célébrer le culte du Dieu vivant » (Lettre aux Hébreux 9,14). C’est le même Esprit éternel qui a poussé vos cœurs à faire l’offrande de votre vie pour coopérer au sacrifice rédempteur du Christ pour le salut de votre Congrégation. Que ce même Esprit agisse toujours dans votre cœur. Le même Esprit, toujours prêt à essuyer les larmes de votre cœur et à les transformer en des perles précieuses aux yeux de Dieu.

Rome, le 8 janvier 2014

Velasio Card. De Paolis, c.s.

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عن الاتحاد الكاثوليكي العالمي للصحافة - لبنان

عضو في الإتحاد الكاثوليكي العالمي للصحافة UCIP الذي تأسس عام 1927 بهدف جمع كلمة الاعلاميين لخدمة السلام والحقيقة . يضم الإتحاد الكاثوليكي العالمي للصحافة - لبنان UCIP – LIBAN مجموعة من الإعلاميين الناشطين في مختلف الوسائل الإعلامية ومن الباحثين والأساتذة . تأسس عام 1997 بمبادرة من اللجنة الأسقفية لوسائل الإعلام استمرارا للمشاركة في التغطية الإعلامية لزيارة السعيد الذكر البابا القديس يوحنا بولس الثاني الى لبنان في أيار مايو من العام نفسه. "أوسيب لبنان" يعمل رسميا تحت اشراف مجلس البطاركة والأساقفة الكاثوليك في لبنان بموجب وثيقة تحمل الرقم 606 على 2000. وبموجب علم وخبر من الدولة اللبنانية رقم 122/ أد، تاريخ 12/4/2006. شعاره :" تعرفون الحق والحق يحرركم " (يوحنا 8:38 ).
Un martyr du nazisme béatifié par Jean-Paul II

Un martyr du nazisme béatifié par Jean-Paul II

Le martyrologe romain fait mémoire d'un bienheureux prêtre polonais martyr du nazisme à 35 ans, Casimir Grelewski (1907-1942).

Le P. Casimir Grelewski était prêtre du diocèse de Sandomierz, actuellement Radom, en Pologne. Il était également préfet dans des écoles de la ville.

Puis survint l'invasion de la Pologne par les troupes du IIIe Reich. Son zèle de pasteur le désignait à la vindicte de l'occupant nazi, qui déportait, depuis septembre 1939, les prêtres catholiques polonais, jugés dangereux.

Le P. Casimir fut ainsi arrêté le 24 janvier 1941, en même temps que son frère, prêtre également, le P. Stefan. Ils furent déportés au camp de concentration de Dachau où Hitler avait d'abord fait interner les prêtres catholiques allemands. Ils subissaient des mesures de rétorsions des nazis à chaque intervention de Pie XII contre la politique du Reich, notamment dans ses messages sur les ondes de Radio Vatican.

Un témoin rapporte que le P. Casimir fut un jour frappé violemment par un "kapo". Le P. Casimir se releva, fit le signe de la croix sous les yeux de celui qui venait de le frapper, ajoutant avec calme: "Que Dieu te pardonne". Ces paroles déchaînèrent l'agresseur qui se rua sur le P. Casimir et le roua de coups en hurlant: "Je t'expédie tout de suite chez ton Dieu, moi!"

Il fut pendu dans le camp le 9 janvier 1942. Avant de mourir il put crier à ses bourreaux: "Aimez le Seigneur!"

La machine de terreur et de mort était en marche: quelques jours plus tard, le 20 janvier 1942, Hitler décidait de l'organisation administrative, technique et économique de la "Solution finale" pour l'extermination des juifs de l'Europe occupée, à la conférence de Wannsee (Berlin).

Il a été béatifié en tant que martyr, par le pape Jean-Paul II, à Varsovie, le 13 juin 1999.

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